Depuis sa création, le Bitcoin n'en finit pas de faire parler de lui et de défrayer la chronique. Le moins que l'on puisse dire c'est que le Bitcoin ne laisse pas indifférent. Ce qui est certain, c'est que cette monnaie virtuelle est maintenant bien implantée dans le monde. Il va falloir compter sur elle et sur les changements qu'elle apporte.
Le Bitcoin, l'Iran et les États-Unis
Les récentes nouvelles tensions avec l'Iran pourraient être à l'origine des commentaires du secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin, sur la conformité des crypto-monnaies dans l'univers des devises. Le New York Times a rapporté que l'administration Trump "a exprimé une inquiétude croissante" vis a vis de cette technologie. Selon elle, le Bitcoin et les autres monnaies virtuelles pourraient être utilisées pour "échapper aux sanctions américaines sur des pays comme l'Iran". Le Centre de recherche du Parlement iranien a publié un rapport suggérant que les licences d'exploitation minière de crypto-monnaies délivrées en janvier pourraient générer de nouvelles recettes fiscales pour le pays.
Une proposition connexe du même centre géré par le gouvernement a suggéré que cela pourrait apporter au gouvernement plus d'un milliard de dollars de revenus annuels provenant de l'industrie des monnaies virtuelles. Celui-ci est estimé à 8,5 milliards de dollars. Le rapport recommande également d'allouer une partie du budget 2021 du gouvernement iranien à ce nouvel eldorado économique, bien que les détails de cette proposition ne soient pas clairs. La question est de savoir si l'administration Trump a peur d'un éventuel manque de transparence autour des monnaies virtuelles ou que des pays comme l'Iran puisse s'enrichir avec ce nouveau marché.
En bref, si l'administration Trump tente d'affamer le régime iranien pour le soumettre, les bitcoins (BTC) pourraient donner une bouée de sauvetage à la République islamique. Les commentaires de M. Mnuchin arrivent quelques jours après que l'administration Trump ait proposé d'augmenter le budget 2021 pour la surveillance de toutes les monnaies virtuelles. Rien qu'en 2019, le gouvernement américain avait dépensé plus de 5 millions de dollars rien que pour étudier et surveiller la blockcahin de Chainalysis.
L'économie des crypto-monnaies devrait s'ouvrir en 2020
Jusqu'à présent, l'économie de la monnaie virtuelle est dominée par des investisseurs directement issus de cet univers. Pour le moment, on constate trop peu d'arrivées d'actifs en provenance de l'économie dite "classique", en grande partie parce que l'infrastructure est totalement différente.
L'investissement dans le Bitcoin ne correspond pas aux mandats des investisseurs traditionnels, ni aux flux de travail des banques, des courtiers de premier ordre, des bourses ou des algorithmes traditionnels. La situation évolue lentement avec l'entrée des grandes sociétés financières traditionnelles dans le domaine des actifs numériques, comme Fidelity, CME et NYSE, mais cette catégorie d'actifs est encore largement étrangère et peu attrayante pour la majorité des investisseurs.
Le développement des logiciels libres autour des crypto-monnaies
L'univers des monnaies virtuelles abrite deux types de développeurs : les développeurs liés aux protocoles de cryptages et les développeurs se chargeant des problèmes bien ancrés dans le monde réel, comme les paiements, la distribution de l'énergie et même la mesure du changement climatique. Ces deux types de développeurs sont des acteurs incontournables pour maintenir l'innovation nécessaire à cette industrie pour progresser.
Le développement de logiciels libres et gratuits est essentiel aux percées technologiques dans le domaine de la crypto-monnaie. Le logiciel libre s'aligne sur l'éthique fondatrice de cette économie, à savoir que les participants doivent avoir un accès sans entrave au système.
Fondateur de Blog-United et d’autres médias en ligne, Yvan est un grand passionné du web. Blogueur depuis plus de 15 ans, il est fan de séries, de jeux vidéo, d’Art, de sport ou encore de nouvelles technologies.